Les personnes vivant avec certains types de perte de vision ont de la difficulté à s’adapter aux changements soudains des niveaux d’éclairage. Il leur faut parfois quelques heures pour s’adapter à un changement important. C’est pourquoi le niveau d’éclairement fourni par l’éclairage d’urgence doit idéalement correspondre au niveau d’éclairage habituel dans l’immeuble.
L’éclairage d’urgence est une source de lumière temporaire. Il ne vise pas à éclairer des zones entières. Toutefois, lorsque l’éclairage d’urgence est essentiel pour donner un repère visuel menant vers une sortie ou une zone de refuge, les niveaux d’éclairement normaux pour cette zone doivent être maintenus pendant la situation d’urgence.
L’éclairage d’urgence qui dépasse l’exigence minimale du code du bâtiment (10 lux, soit la moyenne au niveau du sol ou des marches d’escalier) présente l’avantage supplémentaire d’accroître la visibilité dans les zones enfumées.
Il faut éviter de diriger la lumière vers le parcours à suivre. La lumière dirigée vers les piétons peut éblouir certaines personnes touchées par la cécité.
Des bandes photoluminescentes doivent être appliquées le long des plinthes et des escaliers pour diriger les personnes vers les sorties de secours. Cet éclairage est également recommandé pour faire ressortir les cadres de porte et les appareils téléphoniques, par exemple, dans les zones de refuge.