Les chantiers de construction devraient être complètement fermés au public.

Un chantier doit être délimité par des barrières qui peuvent être détectées au moyen d’une longue canne et qui sont de couleur contrastante par rapport au milieu environnant. Lorsque des clôtures à mailles en losange sont utilisées, leur côté donnant sur la voie piétonnière doit être recouvert d’une bâche de classe construction jusqu’à une hauteur de 500 mm. Cette bâche empêchera les cannes de se coincer dans la clôture à mailles en losange

La voie de déplacement temporaire est séparée du chantier de construction par une palissade, qui est une structure non permanente de construction solide, érigée autour du périmètre d'un chantier de construction. La voie de déplacement est séparée de la zone de circulation automobile par un muret temporaire en béton.
La voie de déplacement temporaire est séparée du chantier de construction par une palissade, qui est une structure non permanente de construction solide, érigée autour du périmètre d’un chantier de construction. La voie de déplacement est séparée de la zone de circulation automobile par un muret temporaire en béton.

Il faut s’assurer que tout le matériel de construction est placé de façon sécuritaire derrière les barrières.

Les barrières de chantier doivent mesurer au moins 1 070 mm de haut. Les clôtures à neige ne sont pas efficaces autour d’un chantier, car elles ne sont pas solides et peuvent être des pièges pour les longues cannes.

L’installation d’échafaudages ou de panneaux sur les trottoirs et les emprises publiques peut rétrécir l’espace piétonnier et peut, à moins d’être correctement protégé, augmenter le risque de collision avec des objets en saillie.

Lorsque l’échafaudage est placé au-dessus de la chaussée, une hauteur libre de 2300 mm doit être maintenue.

Une plate-forme suspendue devrait être érigée sur toute la largeur et la longueur de n’importe quel trottoir afin de protéger les personnes qui se trouvent en dessous contre les chutes d’objets.

L’utilisation d’entretoises transversales doit être évitée en dessous de 2200 mm, à moins qu’elles ne soient situées à l’écart de la voie de circulation piétonne. En cas d’utilisation de ces entretoises, un rail ou une planchette à tarauder doit être prévu.

Illustration d'une palissade entourant le chantier et des spécifications. Lire le texte correspondant pour plus de détails.
Illustration d’une palissade entourant le chantier et des spécifications. Lire le texte correspondant pour plus de détails.

Les échafaudages, placés sur un chemin piétonnier, doivent toujours être entourés d’une palissade afin de réduire les risques de collision. Les panneaux doivent être exempts de parties saillantes, d’éléments pointus ou de portes qui s’ouvrent vers l’extérieur et doivent être bien éclairés dans l’obscurité.

Si un échafaudage n’est pas clôturé, il doit être mis en évidence d’une couleur ou d’un ton contrastant afin qu’il soit bien visible par tous les piétons.

Lorsqu’un panneau ou un échafaudage est érigé sur le sentier piétonnier et que le passage est restreint, une largeur libre de 1800 mm devrait être maintenue dans les zones très passagères ou une largeur recommandée de 1200 mm dans les zones moins fréquentées pour procurer un passage sécuritaire aux piétons.

Les parties saillantes telles que les extrémités des poteaux devraient être réduites au minimum, mais si nécessaire, devraient être recouvertes d’une gaine ou d’une boîte. Les panneaux doivent être mis en évidence par une bande de couleur contrastante d’au moins 150 mm de profondeur et placée entre 1400 et 1600 mm au-dessus du niveau du sol.

L’installation d’une main courante en continu à une hauteur comprise entre 900 et 1000 mm au-dessus du niveau du sol aidera les piétons aveugles à trouver une voie de déplacement sécuritaire parmi les échafaudages et à détecter une entrée publique.

Lorsqu’une voie de déplacement sécuritaire à travers l’échafaudage n’est pas pratique, il est nécessaire d’en prévoir une autre.

Il faut installer une barrière entre les voies piétonnières et la zone de circulation des véhicules et s’assurer que la voie temporaire de circulation mesure au moins 1200 mm de large.

Si les pistes cyclables doivent partager la voie de déplacement temporaire, on doit s’assurer qu’une barrière d’au moins 51 mm sépare la voie piétonnière de la piste cyclable. La barrière doit être de couleur contrastante par rapport à celle de la surface de sol, idéalement jaune et noire.

Si les piétons doivent descendre d’un trottoir pour entrer sur une voie de circulation temporaire, il faut s’assurer que ces points d’accès et de sortie sont dotés d’une bordure surbaissée appropriée et que ceux-ci sont clairement indiqués par des indicateurs tactiles de surface de marche de couleur contrastante.

Lorsque des voies piétonnières temporaires sont mises en place afin de réduire les risques de danger liés aux chantiers de construction, il faut installer des indicateurs tactiles d’éveil de la vigilance au point d’entrée, sinon les piétons aveugles n’auront aucun moyen de repérer une voie de déplacement. Cela pourrait les amener à marcher dans des zones non protégées comme les voies de circulation adjacentes ou dans des endroits où l’on utilise de l’équipement lourd.

Certaines de ces lignes directrices sont tirées du site Web suivant :
National Disability Authority’s Centre for Excellence in Universal Design Ireland (en anglais seulement)

Pour de plus amples renseignements sur l’installation de mains courantes.